Dans le domaine des tambours et de la mort, il existe un lien profond.
Là où les peaux et le bois s’entrelacent, réside une harmonie ancienne.
Les tambours, fabriqués à partir des corps de nos proches,
Un rappel des cycles et des transformations de la vie.
Les peaux, autrefois vibrantes et vivantes, aujourd'hui marquées par le temps,
Glissant et portant le parfum de la décomposition de la nature en tant que telle.
Elles parlent de l'impermanence de l'existence terrestre,
En écho à la danse éternelle entre la vie et la persistance.
Le bois, arbre tombé, porte l'essence de son voyage,
Enraciné dans la terre, visant le ciel avec une certitude inébranlable.
Transformé en vaisseau de résonance et de rythme,
S'unir aux peaux, une fusion sacrée, un hymne puissant.
Avec des mains habiles, vous rassemblez ces éléments,
Créant un nouvel « être », une création au-delà de toute mesure.
Les tambours deviennent plus que des instruments sonores,
Ils incarnent l’esprit, le battement de cœur du profond.
Dans l'acte de création, vous honorez le flux et le reflux de la vie,
Embrassant à la fois la beauté et l’inévitable lâcher prise.
Reflet des cycles de l'existence, la roue éternelle,
Un hommage à l’interdépendance que nous ressentons profondément.
Les tambours et la mort s'entrelacent dans une danse sacrée,
Nous rappelant la nature éphémère de notre chance mortelle.
Mais à travers le rythme, les rythmes et la chanson,
Nous trouvons du réconfort, du lien et le courage de continuer.
Que tes tambours résonnent des échos du souffle de la vie,
Célébrant la beauté de la naissance et de la mort.
Car dans cette union des peaux et du bois, se trouve une vérité profonde,
Cette création et cette transformation dansent pour toujours.
How!
Corine Mystery
