Cet été, je suis partie me ressourcer.
A mon âme, sans aucun doute, et à l'Âme du Monde !

J'ai, par exemple, vécu un Rituel Initiatique très puissant dans un lieu de Nature particulier.
Un rituel de Mort et de Renaissance qui n'en finit pas de m'initier au Grand Mystère.
J’ai découvert l’Amour implacable d’un Peuple de Grands Arbres qui n’y vont pas par Quatre Chemins pour donner leur Leçon de Vie.
Ils ont traversé eux-mêmes tellement d’épreuves qu’ils ne tiennent pas compte de nos petits états d’âmes.
Ils sont la Vie Sauvage, l’Amour Absolu, la Puissance de la Verticalité poussée à l’extrême.
Ils m’ont donné comme une grande claque qui m’a ouvert une porte, dont je ne soupçonnais même pas l’existence !
Ces esprits de la Nature m’ont enseigné de façon brutale que nous, humains, nous sommes grands !
Par fausse modestie ou lâcheté nous disons souvent que « nous sommes si petits face à … », que « nous sommes bien peu de chose… ».
Faux !
Nous sommes grands, plus grands que nous le pensons !
Si nous disons cela c’est que nous avons oublié notre propre grandeur et que nous ne sommes pas faits que de chair et d’os.
Chacun de nous est avant tout un esprit incarné, nous avons une âme, nous sommes immortels, tout-puissants, des géants !
Il est temps de cesser de porter ce regard rabaissant sur nous-même, de nous mésestimer.
Qui nous le demande ?
Tout ! L'ensemble du Vivant ! La Nature !

Si je dis que nous nous réduisons à trois fois rien par « lâcheté », c'est parce que c'est facile de croire ça, ça tord le cou à l'éventuel cas de conscience que nous pourrions avoir vis-à-vis de notre responsabilité face à tout ce qui se passe en ce monde aujourd'hui.

Nous sommes petits, nous n'y pouvons rien, voilà tout, l'affaire est réglée, voyons voir ce qu'il ya à la télé ! 

 

J'ai reçu aussi un Enseignement qui remet en question tout ce que je mettais sur la notion d'émotions.
J'ai toujours dit qu'elles sont nos guides.
Oui, pour nous repérer en ce Monde et y survivre.
Mais du point de vue de la Vérité, elles sont souvent mensongères.
Et vivre en fonction de nos émotions peut être un piège, pour nous-même et pour les autres. 
J'ai bien compris cet été que l'Amour véritable est dépourvu d'émotion.

Quel défi que celui de nous libérer de nos émotions pour aimer vraiment !
Emotions et Vérité sont donc souvent antagoniques, à moins d'avoir effectué un travail inouï pour nous libérer de tout ce qui nous empêche d'être au plus près de Soi et pour que les différents Niveaux de notre Être (physique, émotionnel, mental, spirituel) soient en parfaite Harmonie.

J'ai aussi reçu une belle peau de bison avec son épaisse fourrure d'hiver. Incroyable, j'en rêvais depuis des années et elle s'est présentée à moi de façon inattendue !
J'ai dormi avec et je suis devenu Bison. Dans cette Fusion, j'ai reçu un Enseignement sur la Vie et sur la Mort.
Je savais bien que la mort n'existait pas mais pas à ce point-là !
Car même la Matière ne meurt pas.

Rien ne meurt ! Dans la peau et la fourrure d'un bison « mort », il y a toujours la Vie !
Dans la fleur cueillie, fanée, séchée, il y a toujours la vie qui soigne ou guérit !
Même les momies étaient utilisées dans des potions par l'ancienne Médecine ou pour effectuer des recouvrements de qualités d'un proche défunt ou des pouvoirs d'un ennemi.
 
Ce que nous appelons « mort » dans sa pire représentation, contient la Vie ! Car la vie est omniprésente, sauvage, indomptable et la Vie sauvage, ce ne sont pas seulement les animaux, ce sont les humains, les arbres, le Ciel, la Terre et le Cosmos en entier.
Nous faisons partie de ce Sauvage ! la vie sauvage, c’est cette pulsation géante qui englobe la Terre et tout l’Univers !

J’ai eu le même Enseignement, toujours cet été, auprès du lit d’une rivière asséchée, où je n’ai contacté que la vie et la même ouverture du cœur qu’auprès des rivières abondantes du Printemps.
Ou encore, en jouant du tambour sur les berges arides d’un Lac de Sainte-Croix rétrécit, réduit comme une tête Jivaro ; l’esprit du lac m’a rassurée et m’a dit qu’il pouvait très bien ramener son envergure dans un espace plus petit, que la vie y était là, intacte, et prête à reprendre sa place initiale lorsque de Père Ciel, tombera à nouveau la belle musique de l’Eau de Pluie, de l’Eau de Là-Haut !

Toute la Nature cet été m’a dit que la pire chose que l’homme puisse faire pour elle, c’est de s’apitoyer, de dramatiser, alors qu’il faut juste être là, vivre, chanter et danser pour elle, et s’interroger sur ce qui en nous aussi se dessèche ?

Le climat change, les mœurs changent, les habitudes de vie changent, l’homme change !
N’est-il pas devenu inquiétant, l'homme, à courir du matin au soir, ne relevant que peu la tête de ses écrans ?

Pourquoi projeter toujours la peur sur l’extérieur ?

Il est temps de nous questionner vraiment, de sonder au plus profond de nous, pour y faire des relevés et rassembler des données, qui ne manqueront pas, j’en suis sûre, de nous alarmer vraiment et de nous faire réagir.

La bonne nouvelle c’est que, à côté de ce désastreux constat, se trouve aussi la solution, la clé, la guérison, là, au plus profond de nous-même.

Nous sommes le remède, nous sommes la réponse.

 

HO !